Morphogenesis V – Sculpture by Addé 2018
When Wassily Kandinsky (1866-1944) wrote “sur la question de la forme” (on the matter of form) in 1912, he stated “there is no problem of form” based on the fundamental axiom according to which “the form is the external expression of the inner contents”.
A quite debatable statement though, yet dating from 1912!
Since then, a lot of water has flowed under the bridge, many artists have brought propositions, tearing down barriers, until the form disappeared in favour of the content itself.
Therefore, if the duality form/ contents was axiomatic, when the form is no more, has ceased to be, is expired and gone to meet its maker, then remains the sole content.
For example, aquariophilia is not about the aquaria themselves, but a metonymic designation of the contents, fish.
It is not the object containing, but the content which matters.
Metonymic indeed, when a Rodin, a Warhol, design a work by, not the artist himself.
Then, when the “accumulations” are presented, the form is gone not for the benefit of “what is inside” but the content itself which is named after what it is, not by the author’s name.
As a matter of fact, the matter of form has reached an end, has vanished, and, therefore, may start anew, from a theoretical point, with a drastic question: what is form?
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Lorsque Wassily Kandinsky (1866-1944) a écrit “sur la question de la forme” en 1912, il a déclaré “qu’il n’y a pas de problème de forme” en se basant sur l’axiome fondamental selon lequel “la forme est l’expression externe du contenu interne”.
Une affirmation tout à fait discutable, mais qui date de 1912 !
Depuis lors, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, de nombreux artistes ont apporté des propositions, abattant les barrières, jusqu’à ce que la forme disparaisse au profit du contenu lui-même.
De fait, si la dualité forme/contenu était axiomatique, quand la forme n’est plus, a cessé d’être, est expirée et est allée à la rencontre de son créateur, alors reste le seul contenu.
Par exemple, l’aquariophilie ne concerne pas les aquaria eux-mêmes, mais une désignation métonymique du contenu, les poissons.
Ce n’est pas l’objet qui contient, mais le contenu qui compte.
Métonymique en effet, lorsqu’un Rodin, un Warhol, conçoit une “œuvre par” qui n’est pas de l’artiste lui-même.
Ensuite, lorsque les “accumulations” sont présentées, la forme disparaît au profit non pas de “ce qui est à l’intérieur” mais du contenu lui-même qui est nommé d’après ce qu’il est, et non pas d’après le nom de l’auteur.
En fait, la question de la forme a atteint une fin, a disparu et peut donc recommencer à nouveau, d’un point de vue théorique, avec une question radicale : qu’est-ce que la forme ?
Architecture is a permanent dilemma between the form and the content, yet the most remarquable constructions might be regarded as sculptures, the content of which is somehow adapted to functions.
L’architecture est un dilemme permanent entre la forme et le contenu, mais les constructions les plus remarquables peuvent être considérées comme des sculptures, dont le contenu est en quelque sorte adapté aux fonctions.