Echo – Sculpture by Addé 2019
Echo
Echo was a beautiful nymph and Artemis’ favourite.
She was eloquent, excelling at disserting, and would always have the last word.
Zeus then asked her to distract his wife Juno, looking for him, while he was frolicking with the nymphs, contrived to detain the goddess till the joyful group scampered away.
When Juno discovered it, she passed sentence upon Echo to « still have the last word, but no power to speak first ».
She was condemned to only repeat the last word she would hear.
When she fell in love with Narcissus, as he was calling for her, all she could say was the last word he said.
Since then, hikers will hear Echo responding to their call…
Please read more about Echo’s story and Narcissus at “La Audacia de Aquiles” Greek Mythology: “Narcissus and Echo” (Interpretation and Psychoanalytical Corollaries) by Amalia Pedemonte.
A sculpture to celebrate a beautiful yet unfortunate nymph, nymph, nymph…
Thank you for sharing the wonderful story. Myth and tale is my favorite. The word “Echo” had a different meaning for me.
My pleasure ! Mythology is much more present than thought, even in everyday life…
En écho…
LA BELLE QUE VOILA
quand l’âge aura flétri ces yeux et cette bouche quand trop de souvenirs alourdiront ce cœur quand il ne restera pour bercer dans sa couche ce corps aujourd’hui beau que des
spectres moqueurs
quand la poussière infecte en recouvrant les choses vêtira d’un linceul les désirs abolis quand l’amour plus fané qu’en un livre une rose ne sera plus qu’un nom sous des
portraits pâlis
quand il sera trop tard pour n’être plus cruelle quand l’écho des baisers et l’écho des serments
Décroîtront comme un pas la nuit dans une ruelle ou le sifflet d’un train vers le noir firmament
quand sur les seins pendants le ventre qui se ride
Les mains aux doigts séchés durcies par les passions
Et lasses d’essuyer trop de larmes acides
Referont le bilan de leur dégradation
quand nul fard ne pourra mentir à ce visage
S’il se penche au miroir jadis trop complaisant
Pour se désaltérer comme au lac d’un mirage
Aux rêves du passé revécus au présent
La belle que voilà restera belle encore
Par la vertu d’un feu reflété constamment aux vitres d’un château dont les salles sonores seront hantées par ceux qui furent ses amants
La belle que voilà ainsi qu’une fontaine
Dont le flot toujours pur sur les marbres disjoints
S’écoule en entraînant d’ineffables sirènes
Pour perdre sa splendeur ne renoncera point
Bien ne disparaîtra des ciels qui se reflètent
Malgré la peau fripée et malgré les reins plats
Restera jalousée et présente à la fête
Jeune éternellement la belle que voilà
Tant de cceurs ont battu jadis à son attente qu’une flamme est enclose en ce corps sans raison qu’indigne de ces feux elle reste éclatante
Ainsi qu’à l’incendie survivent les tisons
Beauté
Robert Desnos
Et patin turnette et patin turnin, il me faut mon kil de vin
Jacques Audiberti